Système intérimaire de drones MALE

Dispositif Intérimaire de Drone MALE est un dispositif de drone conçu pour équiper l'Armée de l'air française à la place du Hunter.



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SIDM/Eagle One Silhouette d'un avion
Rôle Drone MALE
Statut
Constructeur EADS/IAI
Premier vol 2 septembre 2006
Mise en service
Date de retrait
Investissement
Coût unitaire
Nombre construit
Équipage
'
Motorisation
Moteur Rotax 914 F
Nombre 1
Type Moteur à hélice turbocompressé
Puissance unitaire 115 ch
Dimensions
Envergure 16, 6 m
Longueur 9, 30 m
Hauteur m
Surface alaire
Masses
À vide 657 kg
Carburant 250 kg
Avec armement kg
Maximale 1 250 kg
Performances
Vitesse maximale 207 km/h (Mach)
Vitesse de décrochage km/h
Plafond 7 620 m
Vitesse ascensionnelle m/min
Distance franchissable 1 000 km
Charge alaire kg/m²
Rapport poids/poussée
Armement
Interne
Externe
Avionique
Capteurs optroniques
Capteur radar de détection de cibles mobiles (SAR/MTI)
Liaison de données à vue directe (LOS) et par satellite (Satcom)
Télémètre-désignateur laser

Dispositif Intérimaire de Drone MALE (SIDM) est un dispositif de drone conçu pour équiper l'Armée de l'air française à la place du Hunter. Le SIDM, aussi appelé Eagle One, est une réalisation d'EADS et d'IAI.

Conception

L'origine du projet remonte à 1995 avec l'achat par l'armée de l'air des drones RQ-5 Hunter qui ont permis d'acquérir de l'expérience dans le domaine de l'emploi des drones. Le drone est basé sur l'appareil israélien IAI Heron qui fut présenté au salon du Bourget en 1999. Le programme SIDM ou Eagle One débuta vraiment en 2001 et le premier vol d'un appareil eut lieu sur la base aérienne 125 Istres-Le Tubé, le 9 septembre 2006. S'en suivit une campagne d'essais menée par le Centre d'essais en vol visant à tester les capacités du drone, étape indispensable avant son transfert au CEAM sur la base aérienne 118 Mont-de-Marsan.

Au départ, le drone aurait dû être livré à l'armée de l'air à l'été 2003 pour remplacer les drones Hunter (d'autre part retirés du service en septembre 2004). Cependant des problèmes industriels rencontrés par le constructeur ont énormément retardé la livraison des appareils. L'un des principaux problèmes était la non-coïncidence des capacités de l'appareil avec le cahier des charges apporte par l'armée. Le drone est ainsi passé d'un produit prit sur «étagère» à un produit spécifique à l'armée de l'air. Le véhicule aérien et son calculateur de bord sont fabriqués par la société Malat, une division de la société IAI (Israël Aircraft Industries) et basé sur le drone existant HERON de cette même société.

L'armée de l'air a commandé un dispositif composé de trois appareils aériens pourvus de nombreux capteurs et d'une autonomie de plus de 20 h, et de deux stations de contrôle au sol. Une liaison satellitaire sert à contrôler l'appareil à longue distance et ses différent équipements permettront autant la surveillance d'un territoire que la désignation d'objectifs grâce à un désignateur laser ou pourra aussi servir de relais de communication au profit des forces au sol.

Le SIDM est entré en service en juin 2008 au sein de l'escadron d'expérimentation de drones 1/330 «Adour» à Cognac ; cette unité dépend du Centre des expérimentations militaires (CEAM). L'expérimentation a lieu en 2008-2009 et suit 4 phases. Tout d'abord, il est prévu de familiariser l'escadron avec la plate-forme puis de familiariser les opérateurs avec les capteurs, ensuite de diffuser le renseignement C4ISR et enfin transférer les flux d'information aux forces terrestres[1]. Comme son nom l'indique le SIDM est un programme «intérimaire» dans l'attente d'un programme au capacité supérieures. L'un des principaux manque de l'appareil tient en l'absence de capteurs électromagnétique et sa faible capacité à évoluer.

Description

Le dispositif intérimaire de drone MALE se compose de deux segments différents : le drone lui-même et la totalité de commande et de contrôle au sol.

Le drone est constitué d'un véhicule aérien composé d'un fuselage propulsé par un moteur (Rotax) à hélice propulsive localisé à l'arrière et pourvu d'une voilure en position haute équipée de volets et d'un dispositif de dégivrage. L'équilibre longitudinal de l'appareil est assuré par un empennage bi-poutre prenant appui sur la voilure principale. D'une masse au décollage de 1, 2 tonne et d'une envergure de 16, 6 m, le SIDM peut emporter une charge de mission de 250 kg à 7 500 m et pendant une durée de 24 heures. La charge de mission est constituée d'une boule tri-senseurs (IAI) gyrostabilisée montée sous l'avant du fuselage, comportant les capteurs électro-optique et infrarouge mais aussi le désignateur laser, et d'un radar à synthèse d'ouverture (Elta) ainsi qu'à suppression d'échos fixes (SAR/MTI) à particulièrement haute résolution servant à relever une image électronique du terrain et d'observer les mouvements de véhicules au sol quelques soient les conditions météorologiques ; l'antenne de ce radar est montée dans un radôme ventral localisée au centre du fuselage. Outre ces capteurs le drone emporte aussi une centrale de navigation inertielle (Sagem) recalée par GPS ainsi qu'un GPS différentiel apportant une capacité de décollage et d'atterrissage automatique (ATOL :Automatic take off and landing). De plus, l'appareil est programmé, en cas de perte de la liaison de commande et de contrôle, pour suivre une trajectoire lui servant à revenir à son point de départ tout en essayant de rétablir la transmission.

La totalité de commande et de contrôle au sol se compose de quatre modules projetable sur théâtre extérieur. Le premier baptisé M1 est conçu pour la préparation des missions et est basé sur un module de préparation de missions de Mirage 2000. Le second, M2, est la station de commande et de contrôle elle-même dans la mesure où elle autorise l'opérateur de diriger l'appareil surtout lors des phases de décollage et d'atterrissage, puisqu'une fois en vol l'appareil suit une trajectoire programmé ; à tout moment cependant, l'opérateur peut reprendre la commande. Le station M3, elle , reçoit en temps réel les informations des capteurs à bord du drone, celles-ci étant transmises par l'intermédiaire de la liaison satellite. Enfin la station M4 est conçue pour l'interprétation ainsi qu'à la diffusion des informations obtenues par le drone.

En ce qui concerne la transmission de données, le SIDM est équipé d'une liaison directe (LOS :Line of sight) donnant la possibilité la commande et le contrôle de l'appareil jusqu'à une portée de 150 à 200 km grâce à une antenne montée au-dessus du fuselage, et d'une liaison satellitaire à haut débit (Satcom) servant à s'affranchir de l'horizon radioélectrique. Les données sont envoyées vers un satellite géostationnaire grâce à une antenne directionnelle (InSnec) pointée par des vérins et installée dans un satdôme à l'avant du drone. Enfin, l'appareil est pourvu d'un relais de communication (VHF/UHF) (Rohde & Schwarz) servant à transmettre des informations à un centre de commandement de troupes au sol et de s'intégrer idéalement dans le trafic aérien. Le véhicule aérien est aussi équipé d'un IFF et d'un enregistreur de vol.

Le dispositif SIDM permet la surveillance ininterrompue d'un théâtre d'opérations par une transmission continue des informations et la mise en œuvre d'une procédure (handshake) de transferts des données entre les véhicules aériens lors d'un passage de relais entre drones (entrant et partant).

Versions

Utilisateurs

Engagements

En février 2009, l'Armée de l'air déploie ses 3 SIDM en Afghanistan, à Bagram, au nord de Kaboul[2].

Sources

Voir aussi

Notes et références

  1. (fr) Véronique Sartini, «Le SIDM, enfin !», dans Technologie et Armement, no 12, p.  49-52 (ISSN 1953-5953)  
  2. (fr) Jean-Dominique Merchet, «Premier vol du drone SIDM en Afghanistan» sur secretdefense. blogs. liberation. fr, 18 février 2009, Libération. Consulté le 19 février 2009

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La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 14/04/2009.
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